Juan David Amaya-Espinel est un écologiste urbain colombien, titulaire d'un master en zones naturelles protégées et d'un doctorat en sciences agricoles et environnementales. Il est directeur du master en gestion de l'environnement à la Pontificia Universidad Javeriana de Colombie et professeur-chercheur à la faculté des études environnementales et rurales. Juan David Amaya-Espinel a plus de 25 ans d'expérience dans des projets de recherche et de gestion sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité en milieu urbain. Juan David a travaillé dans plusieurs zones urbaines d'Amérique latine en reliant des éléments conceptuels et pratiques liés à l'écologie urbaine, à la biologie de la conservation et à l'écologie du paysage, autour de l'idée de gérer les connaissances pour guider les parties prenantes sur les possibilités et les outils permettant d'intégrer la biodiversité et les services écosystémiques dans la planification environnementale urbaine. Auteur de plusieurs articles et ouvrages scientifiques sur la biodiversité et les villes. Il participe actuellement à plusieurs initiatives visant à résoudre les problèmes de nature urbaine à l'échelle mondiale et régionale, comme le projet Horizon 2020 CONEXUS axé sur la coproduction de solutions fondées sur la nature pour les villes de l'Union européenne et d'Amérique latine. Il soutient également le développement en Colombie de l'initiative Biodivercities by 2030 du Forum économique mondial et de l'Institut Humboldt, ainsi que l'édition du livre Biodivercities by 2030 : Transforming Cities with Biodiversity qui sera lancé en 2022.
Il supervise l’instruction et la mise en œuvre de projets urbains dans les pays d’intervention de l’AFD, avec notamment pour objectif de créer une dynamique favorisant la transition des villes vers des modèles plus durables. Il s’appuie pour cela sur l’expérience qu’il a acquise tout au long de sa carrière professionnelle en matière de politiques et de finances publiques locales.
Après avoir été consultant auprès de collectivités territoriales françaises, de 1994 à 2001, il participe, en tant que responsable du budget et de la stratégie financière, à la création et au développement de la Communauté urbaine de Marseille (devenue Marseille Provence Métropole), de 2001 à 2003. Intéressé par les formes les plus avancées de décentralisation, il rejoint ensuite le gouvernement de Nouvelle-Calédonie (2003-2007) au poste de conseiller Économie, finances et affaires européennes. Il contribue à ce titre à la définition et à la mise en œuvre de grands programmes de développement économique dans ce territoire.
Frédéric Audras intègre l’AFD en 2007 en tant qu’expert-référent sur les finances publiques locales et la décentralisation. À ce poste, il instruit et supervise de nombreux projets de financement de collectivités (en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Outre-mer notamment). De 2011 à 2015, il dirige ensuite l’agence de l’AFD en Polynésie française, avec une nouvelle approche des collectivités locales pour traduire les politiques publiques à l’échelle communale. De retour au siège, il devient conseiller principal auprès de la direction des Opérations sur les sujets d’organisation et d’audit, avant d’être mis à disposition de la Caisse des Dépôts et Consignations en 2017 pour y diriger le service Veille et conseils. Ce dernier comprend les activités d’appui-conseil auprès des collectivités mais aussi la direction de la publication du quotidien numérique Localtis à destination des collectivités locales (plus de 40 000 abonnés). C’est en 2019 qu’il prend son poste actuel.
Quentin LEBEGUE est Responsable du pôle résilience urbaine et lien social au sein de l’agence AFD de Hanoi depuis juillet 2018. A ce titre, il pilote l’instruction et le suivi des projets financés par l’AFD au Vietnam dans le secteur urbain qu’il s’agisse des transports urbains (métro de Hanoi) ou des enjeux de résilience urbaine (gestion des inondations, assainissement, aménagement des espaces publics…). Titulaire de deux Master en sciences politiques et relations internationales de l’Université de Paris 1 Panthéon –Sorbonne, il a intégré l’AFD en 2008 et a travaillé en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient en particulier dans les secteurs de la ville durable, de l’énergie et de l’éducation.
Architecte, né à Passo Fundo, Rio Grande do Sul, diplômé en architecture et urbanisme à l'Université catholique pontificale de Paraná en 1982.
Au cours de ses 40 années d'activité en tant qu'architecte, il a travaillé dans plusieurs villes du monde. À Curitiba, il travaille depuis 1979 à l'Institut de recherche et d'urbanisme, dont il a été désigné président de 1994 à 1996. En 1999, Mauro a été conseiller du ministère des sports et du tourisme.
Il a participé à l'élaboration de projets structurants et iconiques pour la ville de Curitiba. Il a également travaillé dans des scénarios nationaux et internationaux, comme consultant technique pour Foz do Iguaçu et Brasilia, Luanda en Angola, Choloma au Honduras et en République dominicaine.
Actuellement à l'IPPUC, il participe à plusieurs projets liés au transport et à la mobilité, travaille à la récupération du centre-ville et coordonne le projet de gestion des risques climatiques - Bairro Novo do Caximba (PGRC- Bairro Novo do Caximba), un projet d'intervention socio-environnementale sur les rives du fleuve Barigui à Curitiba.
Benjamin Mathieu est actuellement grand reporter à Radio France, en poste au service politique de France Info depuis trois ans. Il a notamment couvert la dernière élection présidentielle et réalisé un podcast original sur les élections municipales à Paris. Journaliste à Radio France depuis 20 ans, il est engagé à titre personnel sur les questions environnementales, il produit depuis plusieurs années un podcast dédié au décryptage des enjeux liés au réchauffement climatique et collabore au magazine Valeurs Vertes qui traite du développement durable. Il dispense également des cours en écoles de journalisme ainsi qu’à l’INA et est engagé au côté de l’association « la chance, pour la diversité dans les médias ».
l'Institut de Recherche et d'Urbanisme de Curitiba
Diplômée en architecture et urbanisme à l'Université Catholique Pontificale du Paraná, a étudié sa première année à l'Ecole d'Architecture Paris La Seine - Beaux Arts à Paris, Daniela travaille à l'Institut de Recherche et d'Urbanisme de Curitiba depuis 2000.
Au cours de ces deux décennies consacrées à l'urbanisme, elle a travaillé, en plus de l'IPPUC, également au Secrétariat municipal des affaires métropolitaines de Curitiba - SMAM en 2005 et au Secrétariat d'État à la planification et à la coordination générale - SEPL de l'État du Paraná de 2011 à 2016, ce qui lui a donné l'occasion de participer à des projets urbains de différentes échelles. Elle est l'auteur du livre Traces de Curitiba - 50 ans pour la planification urbaine, publié en 2020. Toujours à l'IPPUC, elle a occupé des postes dans différents secteurs, ayant intégré les équipes de divers plans et projets d'aménagement paysager, de transport et de mobilité, de logement et d'intégration métropolitaine pertinents pour la ville de Curitiba.
Harini Nagendra est directrice du centre de recherche de l'université Azim Premji et dirige le centre universitaire pour le changement climatique et la durabilité. De par sa formation, elle est écologiste et professeur de durabilité. Au cours des 30 dernières années, ses recherches ont porté sur la conservation dans les forêts et les villes d'Asie du Sud du point de vue de l'écologie et de la justice. Elle est internationalement reconnue pour ses recherches et pratiques interdisciplinaires et a reçu plusieurs prix, dont le prix Cozzarelli 2009 de l'Académie nationale des sciences des États-Unis, le prix Elinor Ostrom Senior Scholar 2013 et le prix Clarivate Web of Science 2017. Elle a notamment publié les ouvrages "Nature in the City : Bengaluru in the Past, Present and Future" (Oxford University Press, 2016) et "Cities and Canopies : Trees in Indian Cities" (Penguin, 2019, avec Seema Mundoli) ainsi que des articles récents dans Nature, Nature Sustainability et Science. Le professeur Nagendra écrit une colonne mensuelle " The Green Goblin " dans le journal Deccan Herald, et est un orateur public et un écrivain bien connu sur les questions de durabilité urbaine en Inde. Elle est également l'auteur d'une série de romans policiers historiques, "The Bangalore Detectives Club", qui se déroule dans le Bangalore colonial des années 1920. Elle a été l'un des principaux auteurs des rapports AR5 du GIEC et a été membre du comité scientifique de DIVERSITAS et du Global Land Programme. Elle s'implique également dans la science et la politique internationales en tant que membre du comité directeur de l'EIT Climate-KIC, du WRI Ross Cities, du programme Future Earth pour le changement des écosystèmes et la société, et du réseau consultatif Future Earth Urban Knowledge.
Université d’architecture de Hanoï
NGUYEN Thai Huyen est architecte-urbaniste, enseignante-chercheuse à l’université d’architecture de Hanoi. Elle est venue en France en 2003 compléter sa formation en projet urbain et aménagement à l’Ecole nationale d’architecture et paysage de Bordeaux et a obtenu son doctorat en aménagement de l’espace et de l’urbanisme à l’Université de Bordeaux Montaigne.
Depuis 2008, elle a co-construit et est devenue co-coordinatrice de la formation francophone architecture-paysage et de la filière doctorale en co-tutelle “Architecture, Ville, Territoire et Paysage” à l’université d’architecture de Hanoi. NGUYEN Thai Huyen est actuellement vice-directrice de l’Institut de formation et de coopération internationale, responsable de la filière Licence-Master-Doctorat francophone en architecture délocalisée au sein de l’université d’architecture de Hanoi. Cette formation est co-organisée avec les écoles nationales supérieures d’architecture (et de paysage) de Normandie, Bordeaux, Toulouse, Paris Belleville avec le soutien du Ministère de la Culture.
Convaincue par la philosophie que l’architecte est l’homme du terrain, elle a développé une approche participative et prospective. Cette démarche s’est concrétisée par le projet de recherche-action RecycUrbs-Viet (https://www.youtube.com/watch?v=EEDMP1St2Yw) soutenu par l’Institut de recherche pour le dévelopement et par différents ateliers sur site avec les villes du Vietnam et l’Agence français du développement. Son approche a été bien démontrée dans l’ouvrage qu’elle a dirigé et sorti récement Đồng nát, déchets recyclables à Hanoi, espaces dynamiques dans la ville (Édition Sciences et Techniques, 2021)..
Université de Stellenbosch
Nadia Sitas est chercheuse principale au Centre for Sustainability Transitions de l'université de Stellenbosch. Nadia est une chercheuse transdisciplinaire qui travaille au sein de l'interface science-politique-pratique sur des questions liées à la résilience socio-écologique, avec un accent particulier sur l'équité et le genre. Ses intérêts de recherche couvrent à la fois les sphères sociales et écologiques et une grande partie de son expérience provient de son engagement dans la recherche et la pratique dans le Sud global. Nadia a l'expérience de la direction et du travail au sein de grandes équipes transdisciplinaires et se passionne pour la recherche qui peut avoir un impact transformateur. Pendant plus de dix ans, elle a participé à des recherches appliquées visant à comprendre les processus d'échange de connaissances liés à l'intégration de l'environnement dans divers contextes décisionnels. Plus récemment, son travail s'est concentré sur le rôle de la prospective et de la réflexion sur l'avenir, ainsi que sur la manière de co-concevoir des processus créatifs et participatifs pour catalyser le changement, notamment avec les jeunes et d'autres groupes marginalisés. Nadia a contribué à un certain nombre d'évaluations scientifiques et politiques, notamment celles de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique pour la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et du Global Environment Outlook.
Hélène Soubelet est docteur vétérinaire, diplômée d’études approfondies en pathologie végétale. Elle a été nommée chevalier de la légion d’honneur en décembre 2019.
Elle entame sa carrière en 1998 en tant que chef de service à la direction départementale des services vétérinaires du Puy-de Dôme puis, cinq ans après, de la Sarthe.
Trois ans plus tard, elle rejoint le laboratoire national de protection des végétaux où elle est en charge, au niveau national, du pôle mise au point de méthodes de détection et d’identification des organismes nuisibles aux végétaux. En 2010, elle intègre le ministère de l’Environnement au poste d’adjointe au chef de bureau biotechnologies et agriculture puis devient chef de la mission Biodiversité et gestion durable des milieux de la direction de la recherche de ce ministère. Depuis le 1er avril 2017, Hélène Soubelet a pris la direction générale de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)
Mme Chumisa Thengwa est une spécialiste des sciences naturelles, une praticienne de l'évaluation environnementale agréée et une inspectrice de la gestion de l'environnement de grade 1 (Scorpion vert), titulaire d'une maîtrise en gestion de l'environnement.
Ses études de premier cycle, un Bachelor of Science en zoologie et en statistiques, ainsi qu'un Honours BSc en zoologie, lui ont permis d'acquérir de solides bases scientifiques dont elle s'est inspirée pour créer, pour la municipalité d'eThekwini, l'une des fonctions d'évaluation d'impact et de conformité juridique en matière d'environnement les plus solides dans l'espace du gouvernement local en Afrique du Sud.
Au cours des cinq dernières années, elle a été impliquée dans le changement climatique et la gouvernance environnementale, ainsi que dans la prise de décision de haut niveau dans ces domaines. À cet égard, elle a présenté et exercé des fonctions de conférencière au nom de la municipalité sur diverses plates-formes nationales et internationales et a contribué à plusieurs notes d'orientation sur les solutions urbaines fondées sur la nature.
Son expérience professionnelle comprend la réglementation environnementale, l'audit et l'établissement de rapports, la protection et la conservation de la biodiversité, l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets, ainsi que la protection et la recherche marines. Au début de sa carrière, elle a également travaillé dans le domaine des moyens de subsistance durables dans les zones côtières, dans l'espoir de se spécialiser dans la biologie marine. Elle a depuis occupé des postes d'administration et de gouvernance au sein de divers conseils, tribunaux et comités directeurs, notamment en tant que membre du comité directeur de projet (PSC) pour la stratégie d'évaluation et de gestion des incidences sur l'environnement (EIAMS), une intervention nationale visant à examiner l'état futur du système d'évaluation des incidences sur l'environnement.
Elle a également été membre du conseil d'administration de la nouvelle Environmental Assessment Practitioners Association of South Africa (EAPASA), la seule autorité d'enregistrement professionnel légiférée pour les praticiens de l'évaluation environnementale en Afrique du Sud, occupant le rôle de vice-présidente du conseil d'administration pendant 3 des 7 années qu'elle a passées à l'EAPASA.
Janet UMUGWANEZA travaille à l'Autorité rwandaise de gestion de l'environnement (REMA) en tant que gestionnaire de programme pour l'environnement, l'intégration du changement climatique et le programme de gestion de la biodiversité sous l'unité de mise en œuvre du projet unique. Janet est titulaire d'une maîtrise en sciences de la gestion de l'environnement de l'University of Maryland University College aux États-Unis. Elle est également titulaire d'une licence en sciences de l'environnement de l'université de technologie de Tshwane en Afrique du Sud.
Elle a plus de 11 ans d'expérience dans la gestion de programmes et de projets dans les domaines de l'environnement, de l'intégration du changement climatique, de la restauration de la biodiversité et des écosystèmes, ainsi que dans des projets connexes qui contribuent à renforcer la résilience, la protection de la biodiversité et la réduction de la pauvreté en vue d'un développement durable au Rwanda.
Janet a dirigé le processus d'élaboration et de mise en œuvre de projets de réhabilitation de zones humides urbaines dans la ville de Kigali, y compris le récent projet d'écoparc de Nyandungu et les projets en cours de développement urbain du Rwanda et de gestion des inondations et des bassins versants de Kigali, dans le cadre desquels cinq zones humides seront réhabilitées afin d'améliorer la biodiversité, de contrôler les inondations et de réduire les émissions dans la ville de Kigali.
Avant cela, elle a également travaillé pour une entreprise privée aux États-Unis, où elle a aidé l'entreprise à se conformer aux normes environnementales et à établir des rapports, ainsi qu'à soutenir les femmes impliquées dans la culture du café pour des produits à base de café neutre en carbone. Janet a également travaillé à l'ambassade du Rwanda aux États-Unis en tant que responsable de la coordination de l'éducation et des partenariats.
Ricardo est un architecte de l'Université des Andes, il est titulaire d'un Master en design de Milan, en Italie, et d'un Master en gouvernance innovante pour les grands systèmes urbains de l'EPLF, à Lausanne, en Suisse.
Ricardo est un spécialiste des projets urbains avec plus de 15 ans d'expérience, où il a travaillé dans des initiatives publiques et privées, notamment en tant que chef de projet de nouvelles infrastructures pour des multinationales dans plusieurs pays d'Europe du Sud et du Moyen-Orient.
Il a également été concepteur de projets de développement immobilier et d'espaces publics, tels que des centres commerciaux, des parcs, des places de marché et des sites sportifs.
En 2020, il est devenu président de Puerta de Oro - Empresa de Desarrollo Caribe, où il a dirigé des projets emblématiques tels que Ciudad del Río, la récupération intégrale de la Ciénaga de Mallorquín et Barranquilla 2100.